Docteur en droit de l’Université de Neuchâtel en 1991, Nathalie Tissot obtient son brevet d’avocat en 1992. En 1992 également, elle est nommée chargée de cours de propriété intellectuelle à la Faculté de droit de l’Université de Neuchâtel, dont elle devient professeur associé en 1996, puis professeur extraordinaire en 2002. Elle pratique depuis 1992 le barreau comme associée au sein de l’étude Tissot, Châtelain, L’Héritier, puis de l’Etude Tissot, avec une spécialisation en propriété intellectuelle, en droit industriel et commercial et en transfert de technologies. De 1995 à 2005, elle a participé à la création de plusieurs start-up autour de l’Université et négocié dans ce cadre de nombreux contrats de licence, de recherche, de confidentialité et de société notamment. De 2000 à 2004, elle a organisé et dirigé à Neuchâtel un cours de droit des nouvelles technologies de l’information puis, dès 2005, assumé un enseignement en droit de la propriété intellectuelle, biotechnologies et technologies de l’information. De 1995 à 2001, elle a été chargée de cours de droit industriel et commercial, puis de droit des nouvelles technologies de l’information et de la communication, à l’EPFL. Elle a été de 2008 à 2012 vice-rectrice de l’Université de Neuchâtel en charge de la valorisation de la recherche et co-directrice du centre de droit commercial, fiscal et de l’innovation. A l’automne 2012, elle a créé avec les Professeurs Vincent Salvadé et Daniel Kraus le Pôle de propriété intellectuelle et innovation ([PI]2) au sein de la Faculté de droit de l’Université de Neuchâtel. Jusqu’au 31 décembre 2014, elle a été conseillère juridique du Rectorat de l’Université de Neuchâtel en matière de transfert de savoir et de technologie et de valorisation de la recherche. Depuis 2020, elle est à nouveau vice-rectrice de l’Université de Neuchâtel en charge des affaires juridiques. Elle a de nombreuses publications et conférences à son actif et pratique régulièrement le barreau à côté de ses activités académiques, avec une affinité particulière pour le droit des brevets (y compris devant le TFB), des marques, du design et le droit d’auteur, notamment dans le domaine des développements informatiques.